Comment on espère y arriver

Dans un premier temps, on se cherche des moyens de transport décarbonés et appropriés à la ville (autrement appelés « vélos »). Chaque bénévole peut utiliser son propre vélo, évidemment. L’association fournira des porte-bagages fabriqués avec des matériaux recyclés, permettant de supporter nos sacs étanches et fabriqués eux aussi localement à base de matériaux recyclés (ressac NC).

Pour la valorisation, nous espérions bénéficier des retours d’expérience des acteurs déjà engagés dans la valorisation des cheveux, poils et laines, dans le monde pour canaliser notre action vers les débouchés les plus pertinents environnementalement, socialement et économiquement. Le secret industriel est néanmoins un frein très significatif à ce partage d’informations. Bref, c’est la galère.

On se débrouille donc avec les éléments accessibles en ligne. Les échantillons collectés permettront d’optimiser localement les pistes ébauchées ailleurs et de tester des modes de production adaptés aux contraintes locales. Cette phase préfigure les débouchés locaux les plus appropriés aux techniques accessibles et aux besoins locaux. Cette dimension s’inscrit résolument dans une démarche d’économie circulaire : tout sera réfléchi pour que seules les ressources disponibles localement soient mobilisées dans le processus.